Venise fut la dernière étape de notre road trip. C’était certainement la ville que nous attendions le plus de voir, pas parce qu’elle était notre préférée avant notre départ mais parce qu’il y a quelque chose de particulier lorsqu’on évoque Venise.

C’est une ville mythique que l’on retrouve toujours dans les destinations à visiter au moins une fois dans sa vie. Je me rappelle avoir eu la même sensation lorsque j’ai vu la tour de Pise, on en parle, on les voit dans les films, je les avait même aperçus dans mon livre de lecture en primaire ! 

Nous sommes donc arrivés à Venise par la gare ferroviaire Santa Lucia et, par chance, notre petit hôtel familial se situait à quelques pas (et un pont) de la gare. Cela nous a permis de déposer assez rapidement nos bagages et d’aller à la découverte de la cité. 

Séjournant à proximité de la gare, nous étions à proximité de l’arrêt de vaporetto sur le Grand Canal. Nous avons donc rejoins la place Saint Marc en naviguant sur le Grand Canal en début de soirée. 

Que l’on aime ou que l’on n’aime pas Venise, traverser l’île jusqu’à la lagune au coucher du soleil en plein été est vraiment impressionnant. En tout cas, c’est très chic !

Arrivés sur terre, Venise est une sorte de petit labyrinthe où l’on tombe toujours sur une petite place avec une église ou sur un cour d’eau. La nuit, la ville est peu éclairée ce qui peut donner l’impression d’un grand jeu de piste où l’on pourrait se retrouver nez à nez avec une personne sortie d’un bal masqué. 

Découvrir l’île de Venise est certainement une expérience à faire mais on ne retrouve pas cette sensation propre aux autres villes italiennes et aux pays en général. On rencontre principalement des anglophones et des francophones qui viennent visiter l’île pendant quelques jours. De plus, toutes les visites des Ca (les maisons des familles emblématiques de l’île) et des musées sont toutes payantes et le vaporetto constitue un vrai budget. On a parfois l’impression d’être chez Disney ou dans une ville musée.